


















La Rance, estuaire d’un fleuve, elle entre dans la Terre et nous pousse vers le large, tout dépend du côté que l’on emprunte, d’où on la regarde.
Elle habite une vallée où se niche des petits villages au charme irrésistible, elle y héberge des habitants aux histoires et aux vécues multiples. Ceux que j’ai rencontrés ont en commun leur attachement à ce territoire, entre terre et mer.
Certains y pêchent, d’autres y randonnent, certains naviguent d’une rive à l’autre parfois pour se retrouver, pour mieux s’aimer...
La Rance est pour toutes et tous un lieu de ressourcement, un lieu d’ancrage, un lieu que les uns et les autres ont eu envie de raconter à leur manière à travers leurs propres et singuliers regards.
Ce reportage photographique tend à restituer une toute petite partie de ce qui se passe ici. Oui la vallée de la Rance, cette magnifique ria présente un patrimoine matériel et immatériel immense:
c’est un écrin de nature où faune et flore cohabitent, les bateaux dont les dorisses, les chants traditionnels, le bâti avec ses moulins à marée etc...
Mes remerciements vont aux personnes que j’ai rencontrées qui m’ont emmené visiter un coin qui leur était cher et m’ont raconté une petite part d’eux-mêmes:
Sarah au Mont Garrot, Estelle à la grève de St Suliac, Gérard et Christine à la cale de Jouvente , Guy à la Richardais, Marie à Plouër Lionel et les membres du club nautique du Minihic et l’équipe des carrelets de Saint-Samson.